Quand parle-t-on d’hypercholestérolémie ?

Quand parle-t-on d’hypercholestérolémie ?

Aussi appelée l’hyperlipémie, l’hypercholestérolémie touche une personne sur 20 en France selon une étude de l’INSERM. Ses conséquences peuvent être graves, puisque c’est un facteur de risques importants pour le développement des maladies cardio-vasculaires. De quoi s’agit-il ? Comment s’en préserver ?

Qu’est-ce que l’hypercholestérolémie ?

Il est tout d’abord nécessaire de préciser que les lipides – le nom médical des graisses – sont indispensables au bon fonctionnement de notre métabolisme.

Éliminez totalement les matières grasses de son alimentation est le meilleur moyen de… tomber malade. En revanche, l’inverse est tout aussi vrai : un excès de mauvais cholestérol dans le sang (la définition exacte de l’hypercholestérolémie) est dangereux aussi pour la santé.

Car il faut en effet faire une distinction entre le mauvais cholestérol et le bon cholestérol :

  • Le mauvais cholestérol est le LDL : lorsqu’il est en excès, il s’accumule contre les parois des artères et forme des masses graisseuses et des plaques d’athérosclérose, qui provoquent à terme des caillots sanguins (thrombus), une phlébite et d’autres pathologies cardio-vasculaires.
  • Le bon cholestérol est le HDL : il a un rôle essentiel dans le bon fonctionnement du foie, mais est aussi indispensable pour éliminer le « mauvais cholestérol ».

L’hypercholestérolémie se caractérise donc par un rapport défavorable entre le mauvais cholestérol et le bon cholestérol. Le principal danger, lorsque l’on souffre de cette maladie, est qu’on l’ignore totalement : en effet, l’hypercholestérolémie est une anomalie silencieuse, qui ne peut se détecter qu’à l’occasion d’un bilan lipidique ou… lorsque l’on est atteint d’une angine de poitrine, d’une attaque cérébrale ou d’une crise cardiaque, et ce, sans symptômes préalables.

Comment se préserver de l’hypercholestérolémie ?

Si votre dernier bilan sanguin montre une petite tendance à l’hypercholestérolémie, outre le traitement éventuellement prescrit par votre médecin, vous pouvez aussi adopter de bonnes habitudes au quotidien :

  • Privilégiez une alimentation saine et équilibrée, riche en fibres. Il n’est pas question d’éliminer totalement le gras de votre alimentation, mais de choisir les « bonnes » matières grasses. Lisez attentivement les étiquettes des aliments et, si besoin, consultez une diététicienne qui vous aidera à modifier votre alimentation.
  • Cessez de fumer et réduisez votre consommation d’alcool, qui augmente la prévalence des cancers.

Enfin, reprenez ou poursuivez une activité physique modérée, afin de renforcer votre cœur et d’améliorer la production de bon cholestérol.

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